\"Je le ferai demain\" : Pourquoi nous procrastinons et comment agir dès maintenant

"Je le ferai demain" :


Pourquoi nous procrastinons et comment agir dès maintenant

Tu t’es déjà retrouvé à remettre une tâche à plus tard en te disant : "Je le ferai demain" ?


Et puis… demain arrive, et tu trouves encore une bonne raison d’attendre un peu plus.

Résultat : la tâche que tu devais faire traîne toujours sur ta to-do list, et ça te pèse de plus en plus.


Rassure-toi, tu n’es pas seul.

On a tous tendance à procrastiner, à repousser ce qui nous semble désagréable, difficile ou simplement ennuyeux.

Pourtant, plus on attend, plus la pression monte, et moins on a envie de s’y mettre.

C’est un cercle vicieux !


Alors, pourquoi fait-on ça ?

Et surtout, comment briser ce cycle et passer à l’action sans se forcer à coups de volonté pure ?

Je t’explique tout dans cet article.

1. Pourquoi remet-on toujours au lendemain ?

Tu t’es déjà demandé pourquoi tu repousses certaines tâches, même quand tu sais qu’elles sont importantes ?

Après tout, ce serait plus simple de s’y mettre tout de suite, de les terminer et de passer à autre chose.


Mais non. À la place, tu trouves mille excuses pour ne pas commencer :

  • "Je suis fatigué, je le ferai quand j’aurai plus d’énergie."
  • "J’ai encore le temps, pas besoin de me presser."
  • "Je vais d’abord regarder une petite vidéo… et après, promis, je m’y mets !"


Et au final ? La journée passe, la tâche est toujours là… et toi, tu ressens ce petit stress désagréable qui te suit en arrière-plan.


Ce qui est intéressant, c’est que la procrastination n’a rien à voir avec la fainéantise.

C’est un mécanisme de défense du cerveau pour éviter une sensation désagréable.


Voici les principales raisons qui nous poussent à repousser :

1. La peur de l’échec (ou du résultat imparfait)

Parfois, ce qui nous bloque, ce n’est pas la tâche en elle-même, mais la peur de ne pas être à la hauteur.

On veut bien faire, voire même trop bien.

On se met une pression énorme pour que ce soit parfait… et du coup, on évite d’y toucher.


Exemple : Tu dois écrire un rapport, mais tu veux qu’il soit nickel dès le début.

Rien que d’y penser, ça te semble compliqué.

Alors, tu préfères attendre "d’être dans de meilleures conditions".

Sauf que ce moment idéal… n’arrive jamais.


La solution ?

Accepter que ce ne sera pas parfait du premier coup. Commence juste à écrire, même un brouillon horrible.

Une fois lancé, ce sera beaucoup plus facile d’améliorer plutôt que de rester bloqué sur un écran vide.

2. Le manque d’énergie (ou la fatigue mentale)

Ton cerveau est comme une batterie.

Plus tu fais des choix et prends des décisions dans la journée, plus il se fatigue.

Et quand il est à plat, il va toujours choisir la solution la plus facile :

  • Regarder Netflix plutôt que faire du sport.
  • Scroller sur les réseaux sociaux au lieu de bosser.
  • Faire une sieste au lieu d’attaquer ce dossier.


Ce n’est pas de la paresse, c’est juste que ton cerveau n’a plus l’énergie pour gérer une tâche demandant un effort.


La solution ?

Faire les choses importantes quand ton énergie est au maximum.

Le matin, après une pause ou après un peu d’exercice, ton cerveau est plus frais.

Ne garde pas les tâches difficiles pour la fin de la journée où tu seras à bout de forces.

3. Le besoin de gratification immédiate

Ton cerveau adore les récompenses rapides.

Si tu lui proposes deux options :

Travailler sur un projet compliqué qui ne te donnera pas de satisfaction immédiate.

Ou :

Regarder une vidéo marrante, envoyer un message à un pote ou manger un carré de chocolat.

Il choisira presque toujours la deuxième option.

Pourquoi ?

Parce qu’il cherche le plaisir immédiat et fuit la difficulté.


La solution ?

Rendre tes tâches plus gratifiantes. Par exemple :

✔️ Travaille avec une bonne musique en fond.
✔️ Promets-toi une récompense après avoir avancé (un café, un épisode de série, une balade).
✔️ Transforme ça en jeu (défi personnel, challenge en 25 minutes).

Si ton cerveau sait qu’il va recevoir du plaisir après l’effort, il sera bien plus motivé à s’y mettre.

4. L’absence d’urgence (et l’illusion qu’on a "le temps")

Tant qu’une tâche n’a pas de deadline immédiate,

on se dit "J’ai encore le temps, je m’y mettrai plus tard." Sauf que plus tard devient trop tard.


Tu connais sûrement ce phénomène : dès qu’on est sous pression (veille d’examen, deadline de dernière minute), on est capable d’abattre un travail énorme en un temps record.

Pourquoi ?

Parce que l’urgence force le cerveau à se concentrer.

Le problème, c’est que vivre tout le temps dans l’urgence, c’est stressant et épuisant.


La solution ?

Créer une urgence artificielle.

✔️ Fixe-toi une deadline claire (et annonce-la à quelqu’un pour t’engager).
✔️ Programme un rendez-vous avec toi-même dans ton agenda.
✔️ Mets un minuteur et impose-toi de travailler pendant un temps donné (exemple : 25 minutes).


Quand une tâche a une limite de temps, elle devient réelle et ton cerveau la prend plus au sérieux.

Et toi, quelle est ta raison principale ?

La procrastination a souvent une cause profonde qui varie selon les situations.

Demande-toi :


👉 Est-ce que je repousse parce que j’ai peur de ne pas faire assez bien ?
👉 Parce que je me sens trop fatigué ?
👉 Parce que je n’ai pas de motivation immédiate ?
👉 Parce que je n’ai pas encore de vraie deadline ?


Une fois que tu as identifié ton blocage principal, tu peux adapter la bonne stratégie pour le contourner.


Maintenant que tu sais pourquoi tu procrastines, voyons quelles sont les conséquences !

2. Les conséquences de la procrastination

Remettre au lendemain, ça peut sembler anodin, voire parfois justifié.

Après tout, est-ce vraiment grave de reporter une tâche de temps en temps ?

Sur le moment, ça soulage, on évite un effort désagréable et on se dit qu’on s’en occupera plus tard.


Mais le problème, c’est que plus on repousse, plus les conséquences s’accumulent.

Et elles peuvent être bien plus lourdes qu’on ne le pense.

1. Le stress et la culpabilité qui s’accumulent

Quand tu procrastines, ce n’est pas comme si la tâche disparaissait.

Elle reste là, dans un coin de ta tête, comme une petite alarme qui sonne en arrière-plan.

  • Plus tu repousses, plus ton cerveau y pense (même inconsciemment).
  • Plus tu y penses, plus ça devient une source de stress latente.
  • Et plus ça devient stressant, moins tu as envie de t’y mettre.


C’est un cercle vicieux : on procrastine pour éviter un inconfort, mais au final, on s’en crée encore plus.

Et puis, il y a cette sensation désagréable de culpabilité : tu sais que tu devrais avancer, mais tu ne le fais pas.


Résultat ?

Tu te sens mal, tu perds confiance en toi, et parfois, tu finis par croire que tu es "nul" ou "incapable".


Alors qu’en réalité… c’est juste un piège mental dans lequel on tombe tous à un moment ou un autre.

2. La perte de temps et d’opportunités

Combien de fois t’es-tu dit :

  • "Si seulement j’avais commencé plus tôt…"
  • "J’aurais pu faire un bien meilleur travail…"
  • "J’ai perdu tellement de temps à stresser au lieu d’agir…"


Procrastiner, c’est comme rouler en voiture avec le frein à main enclenché.

Tu avances, mais beaucoup plus lentement et avec plus de difficultés.


👉 Les petites tâches s’accumulent, jusqu’à devenir une montagne insurmontable.
👉 Les opportunités passent (un job, une formation, une occasion unique).
👉 Les échéances se rapprochent, et tu finis dans l’urgence, avec un stress énorme.


Parfois, on perd même des années à remettre à plus tard des décisions importantes : changer de carrière, apprendre une nouvelle compétence, lancer un projet, prendre soin de sa santé…

Et un jour, on réalise que le temps a filé et qu’on est toujours au même point.

3. Des résultats de moins bonne qualité

Tu l’as sûrement vécu : plus on attend, moins on a de temps pour bien faire.


Tu avais trois semaines pour préparer cette présentation ? Finalement, tu t’y mets la veille au soir, avec une pression énorme.


Résultat ?

  • Tu bâcles certaines parties.
  • Tu fais des erreurs évitables.
  • Tu finis épuisé (et frustré).


Ironiquement, ce n’est pas toujours par manque de motivation, mais parce que la pression d’une deadline imminente booste l’adrénaline et la concentration.

Sauf que travailler dans l’urgence est rarement la meilleure solution.


👉 Tu peux réussir… mais à quel prix ?
👉 Et si tu avais eu plus de temps, ton travail aurait été bien meilleur.


La procrastination nous pousse souvent à saboter nos propres efforts en nous privant du temps et de l’énergie nécessaires pour bien faire les choses.

4. L’impact sur la confiance en soi

Procrastiner régulièrement peut affecter profondément ton estime de toi.


À force de remettre à plus tard, tu finis par croire que :

  • "Je suis incapable d’être discipliné(e)."
  • "Je ne vais jamais y arriver."
  • "Je suis trop lent(e), trop désorganisé(e), pas assez motivé(e)."

En réalité, ce n’est pas toi qui es "nul" ou "manque de volonté"…

C’est juste une habitude mentale qui s’est installée.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’on peut la déprogrammer (je t’expliquerai comment dans la prochaine partie 😉).


Mais il faut bien comprendre une chose : plus tu agis, plus tu renforces ta confiance en toi.

Chaque petite victoire compte.

5. La sensation d’être "submergé"

Enfin, la procrastination crée souvent une surcharge mentale.

Plus on reporte, plus les tâches s’empilent.

Et plus elles s’empilent, plus on se sent dépassé.


C’est comme si ton cerveau essayait de jongler avec 15 balles en même temps. Impossible de toutes les gérer à la fois, donc tu restes paralysé, incapable de savoir par quoi commencer.


Le pire ? Quand tout devient urgent en même temps, tu te retrouves dans un état de stress total, à devoir gérer des tonnes de choses en catastrophe.


👉 Tu cours après le temps au lieu d’en avoir le contrôle.
👉 Tu te sens sous pression en permanence.
👉 Tu as l’impression de ne jamais avancer, même en faisant des efforts.

Alors, que faire ?

Si tu t’es reconnu(e) dans ces situations, rassure-toi : il existe des solutions ! 😊


Dans la prochaine partie, je vais te donner des stratégies concrètes pour arrêter de procrastiner et passer à l’action plus facilement.

Parce que la clé, ce n’est pas de se forcer à être "parfait" ou "hyper productif"… mais de trouver des moyens simples et efficaces pour avancer sans stress.


Prêt(e) ? C’est parti ! 🚀

3. Comment arrêter de procrastiner ?

Les stratégies pour enfin passer à l’action :


Procrastiner, c’est frustrant. On sait qu’on devrait faire quelque chose, mais on n’y arrive pas.

Pourtant, ce n’est pas une fatalité !

Avec quelques ajustements, tu peux reprendre le contrôle et avancer sans stress.


Voici des stratégies simples et efficaces pour arrêter de repousser et agir dès maintenant.

1. Comprendre la vraie raison de ta procrastination

Avant d’agir, il faut identifier ce qui te bloque vraiment.


Demande-toi :

👉 Pourquoi je repousse cette tâche ?


Voici les blocages les plus courants :

  • Tâche trop grande Tu ne sais pas par où commencer.
  • Tâche ennuyeuse Manque de motivation.
  • Peur de l’échec Tu veux que ce soit parfait du premier coup.
  • Fatigue mentale Trop de décisions à gérer en même temps.

💡 Solution : Sois honnête avec toi-même et adapte ta stratégie en fonction du vrai problème.

2. La règle des 2 minutes : commence tout de suite !

Le plus dur, ce n’est pas de faire… c’est de commencer.


Ton cerveau adore l’inertie : s’il est au repos, il veut rester au repos. Mais dès que tu démarres, même un tout petit effort, c’est beaucoup plus facile de continuer.


👉 Règle des 2 minutes :
Dis-toi : "Je vais juste faire cette tâche pendant 2 minutes."

  • Ouvre ton fichier.
  • Écris une phrase.
  • Range un seul objet.
  • Lance l’appel que tu repousses.

Une fois lancé, tu voudras naturellement continuer (et même finir !).

Teste, tu verras ! 😊

3. Découper en petites étapes pour ne plus être paralysé

Si une tâche te semble énorme, divise-la en mini-objectifs ultra simples.


🎯 Par exemple :


❌ "Écrire un article de blog" ➝ Trop vague, trop lourd.


✅ "Trouver une idée", "Faire un plan", "Écrire l’intro", "Écrire une section", etc.


💡 Solution : Note la toute première action que tu peux faire en moins de 5 minutes.


Plus c’est précis, moins ton cerveau résiste.

4. Utiliser la technique du Pomodoro 🍅 (temps limité = action immédiate)

Ton cerveau adore les défis courts et clairs.

Au lieu de te dire "Je vais bosser toute la journée", fixe un temps limité pour une tâche.


🕒 Méthode Pomodoro :

Mets un minuteur de 25 minutes.

Travaille sans distraction pendant ce temps.

À la fin, fais une pause de 5 minutes.

Répète 3 ou 4 fois, puis prends une pause plus longue.


Pourquoi ça marche ?

Parce que c’est rassurant de savoir que ce n’est pas "pour toujours" et que la fin est proche.

5. Utiliser l’effet Zeigarnik : Commence et ton cerveau voudra finir !

Tu as déjà remarqué qu’il est difficile d’arrêter une série en plein suspense ?

Ou qu’une tâche laissée en suspens te trotte dans la tête ?


C’est l’effet Zeigarnik, un phénomène psychologique qui explique que notre cerveau déteste les choses inachevées.


👉 Comment l’utiliser contre la procrastination ?


  • Commence, même un tout petit peu. Écris juste une phrase, lis une seule page, fais une seule tâche simple… Une fois lancé(e), ton cerveau voudra naturellement continuer.
  • Laisse volontairement une tâche en suspens. Si tu bloques sur un projet, arrête-toi en plein milieu d’une phrase ou d’une action. Quand tu reviendras, ce sera plus facile de reprendre, car ton cerveau voudra "terminer" ce qui est commencé.

💡 L’astuce : "Le plus dur, c’est de commencer."

Utilise cet effet à ton avantage et tu verras à quel point il est puissant !

6. Supprimer les distractions (ton pire ennemi)

📱 Regarde autour de toi : qu’est-ce qui te fait procrastiner ?


  • Ton téléphone ? Mets-le en mode avion ou loin de toi.
  • YouTube / TikTok ? Utilise une extension qui bloque les sites distrayants.
  • Les notifications ? Coupe-les pendant ton travail.


💡 Solution : Crée un environnement où il est PLUS FACILE de travailler que de procrastiner.

7. Se fixer une "deadline artificielle"

Pourquoi bosse-t-on souvent seulement à la dernière minute ?

Parce que le stress de la deadline nous force à agir.


💡 Astuce : Donne-toi une fausse deadline bien avant la vraie.

Mieux encore, annonce-la à quelqu’un d’autre (ami, collègue, coach). Ça ajoute de la pression positive.

8. Changer son état d’esprit : mieux vaut "fait" que "parfait"

Un gros piège de la procrastination, c’est le perfectionnisme.

On veut que ce soit parfait… donc on ne commence pas.


👉 Règle à retenir : "Fait" vaut mieux que "parfait".


💡 Solution : Accepte que la première version soit imparfaite. Tu pourras toujours améliorer après.

9. Transformer la tâche en jeu

Pourquoi certaines choses sont-elles fun et d’autres non ?

Parce qu’elles activent le plaisir et la récompense dans ton cerveau.


👉 Ajoute du fun à une tâche ennuyeuse :

  • Mets un minuteur et fais-en un défi : "Je termine ce paragraphe avant 10 minutes !"
  • Travaille en musique (si ça t’aide).
  • Utilise une application qui récompense tes efforts (ex : Habitica transforme tes tâches en jeu vidéo).

10. Se récompenser après un effort

Ton cerveau adore les récompenses immédiates.

Après chaque tâche accomplie, offre-toi un petit plaisir :


✅ Un bon café ☕
✅ Une mini-pause YouTube 🎥
✅ Un message à un ami 💬
✅ Une promenade 🚶‍♂️


💡 Astuce : Conditionne ton cerveau à associer "travail = plaisir après".

Ça devient un réflexe naturel !

11. Agir MAINTENANT ! (Oui, tout de suite !)

Ne te contente pas de lire cet article en te disant "Je testerai plus tard"

Parce que tu risques de procrastiner encore. 😅


💡 Challenge express : Choisis une tâche que tu repousses et applique une des stratégies MAINTENANT.


Alors, c’est quoi ta première action aujourd’hui ? 😉

Conclusion : Alors, tu passes à l’action maintenant ?

La procrastination, c’est un peu comme une ombre qui te suit partout.
Plus tu la laisses faire, plus elle grandit et t’empêche d’avancer.


Mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle n’a aucun pouvoir sur toi… tant que tu décides d’agir.

Tu n’as pas besoin d’attendre "le bon moment" (spoiler : il n’arrivera jamais tout seul).


Tu peux commencer tout de suite, avec une seule petite action.


💡 Et si tu testais une des stratégies maintenant ?
Mets un minuteur de 2 minutes et commence. Pas demain, pas plus tard… maintenant.


Parce qu’une fois lancé(e), tout devient plus simple. 🚀

Le pouvoir d’agir est entre tes mains.


À toi de jouer ! 🎯💪